[WSIS CS-Plenary] About the scope of WGIG (re to Milton Mueller)
Hervé Le Crosnier
herve at info.unicaen.fr
Sun Sep 12 17:04:52 BST 2004
[french at the end --- en français à la fin du messge -- désolé, je
n'écris pas assez bien l'espagnol, et je n'ai aucune confiance dans la
traduction par machine.... -- sory i don't write spanish and i'm
not confident with machine translation]
Hello,
Last two mails from Milton Mueller give two
contradictory ways for defining the role of WGIG.
- in the first he oppose Richard Stallman who want
to keep intellectual property question out of the WGIG
responsability, attending, in Mueller opinion
that "There is more internet governance
activity around issues of intellectual property (especially
copyright and trademark) than perhaps any other issue area."
- in the second one, anwering Bertrand de la Chapelle,
he want to take out of the WGIG the question of
privacy in mobile communication because it's not part
of the usage of internet.
We have to be very clear over oour conception of the boundaries
of the WGIG.
As almost everything in communication, entertainment, knowledge,
culture, medicine... is moving into digital and spread all over
the world using more or less IP protocols suite, any WGIG can
easily encompass all problems, through expertise of those who
know about the internal processe of the internet. This will
cut off the ability of civil society to have different
expertise and differents conflicts and differents leaders
in differents areas.
As the Human Right caucus try to show us, some parts of the
WSIS declaration (during the elaboration phase, hopefully,
we succeed for most of the problems) are jeopardizing the
whole corpus of Human Rights, as partial interpretations
through the IS lenses can have profound negative impact
over others other actions in the world to defend and extend
Human rights.
The same process can exist if we let too broad a scope
to the WGIG.
I believe that the WGIG, and Internet Governance at large
is about "the ancilary problems" of the interconnection.
It's infrastructure gestion, through naming, protocols,
interoperability,...
All other problems (like IP rights on one hand, but also
protocols issues which have the IETF in charge of on the
other hand) have to be treated elsewhere (i agree with
Richard Stallman). (If you want to know more about those
who are actually acting to change WIPO
for the IP rights to fully enter the internet age, have
a look at the James Boyle manifesto :
http://www.law.duke.edu/journals/dltr/articles/2004dltr0009.html )
But we, as civil society, have to be sure that not a decision
of WSIS (neither of WGIG) are jeopardizing the efforts of
IP activists, who encompass also other domains that the
one we are working on (such as generic medicines, seed,...).
That's the great force of Civil society in this process :
we are connected with others activists, experts, thinkers
in all other fields of the global world recomposition
which is processing in front of us now.
And so it is in the "governance" debate : WGIG is one part
of the whole process, which have to take care of
other parts (we have to oppose any decision there who will
have profound consequences in others parts of the information
society organsization).
It means that i agree with Bertrand de la Chapelle :
phone communication is outside the scope of WGIG,
but we have to take care that a decision with a tunnel
vision too focused on the internet not to have side effects.
And the retention of information, globally, with any media in
mind, is clearly such a problem.
Hervé Le Crosnier
-------------------------------------------------
Bonjour,
Les deux derniers mails de Milton Mueller proposent deux
visions contradictoires du rôle du WGIG :
- dans le premier, il s'oppose à Richard Stallman qui souhaite
que les questions de propriété intellectuelle restent en
dehors du cadre du WGIG car il considère : "There is more
internet governance activity around issues of intellectual
property (especially copyright and trademark) than perhaps
any other issue area."
- dans le second, en répondant à Bertrand de la Chapelle, il
dit souhaiter garder la question des téléphones mobiles en
dehors du cadre du WGIG parce qu'il ne s'agit pas d'un usage
de l'internet.
Nous devons rester clairs quant aux frontières de ce que
peut faire le WGIG.
Alors que toutes les activités de comunication, de loisir, de
connaissance, de médecine... sont en train de basculer vers le
numérique et les réseaux, le WGIG voudrait certainement couvrir
tout ces domaines, mais au travers des lentilles des
spécialistes du fonctionnement interne de l'internet. Cela
priverait la société civile de sa capacité à avoir différents
terrains, différents conflits, différents leaders dans les
divers domaines d'activité.
Le caucus des Droits de l'Homme a tenté de nous montrer durant
la première phase du SMSI que des décision intempestives prises
dans cette arène pouvaient avoir des conséquences globales sur
toute l'architecture des Droits de l'Homme, mettant en danger
des decennies de combat (heureusement, le caucus a réussi à
bloquer les décisions les pires).
Le même risque existe si nous accordons des missions trop
importantes au WGIG.
Je crois que le WGIG, et la "gouvernance de l'internet" en
général doit se focaliser sur les "problèmes ancillaires" du
réseau : il s'agit de gestion de l'infrastructure, au travers du
nommage, de l'inerconnewion, de l'interopérabilité...
Tous les autres problèmes (comme les Droits de Propriété
intellectuelle d'un côté, mais aussi les questions de
protocoles, qui sont d'ores et déjà gérées par l'IETF) doivent
être l'enjeu d'instances séparées (je partage de ce point de
vue les positions de Richard Stallman). Pour en savoir plus sur
la facon dont les activistes concernés principalement par les
Droits de propriété intellectuelle imaginent le rôle de l'OMPI
dans le cadre de la société de l'information, regarder le
manifeste de James Boyle :
http://www.law.duke.edu/journals/dltr/articles/2004dltr0009.html
Ce qui nous concerne, c'est de nous assurer qu'aucune décision
prise au SMSI, ou dans le WGIG, ne mette en danger les combats
ou les valeurs des activistes qui ont sur chacun de ces sujets
des visions plus larges que notre lentille internet. (par
exemple les activistes de la propriété intellectuelle qui
intégrent aussi les questions des médicaments génériques ou
des semences)
C'est toute la force de la société civile dans ce processus :
nous sommes interconnectés avec les activistes, les experts, les
penseurs des autres domaines qui agissent au sein de la
recomposition globale du monde qui s'effectue sous nos yeux.
Il en va de même de la question de la gouvernance à l'intérieur
de tout le processus du SMSI. Ce n'est qu'une partie, pour
laquelle nous devons tenir compte des autres domaines, et nous
assurer qu'aucune décision ne puisse être prise là qui ait des
effets négatifs sur d'autres secteurs de la société civile.
Cela veut dire aussi que je partage la question de Bertrand de
la Chapelle : certes, la téléphonie mobile n'est pas du ressort
du WGIG, mais nous devons faire atention à ce qu'aucune décision
prise avec une vision-tunnel trop focalisée sur l'internet ne
puisse avoir des effets négatifs sur d'autres secteurs. Et la
"rétention d'information", avec n'importe quel média en tête,
est clairement l'un de ces problèmes.
Hervé Le Crosnier
More information about the Plenary
mailing list