[WSIS CS-Plenary] En Français : modifications drastiques des mécanismes de mise en oeuvrre

Dr. Francis MUGUET muguet at mdpi.org
Mon Aug 29 17:35:50 BST 2005


Bonjour

Pour permettre à nos amis francophone, notamment africains,
de suivre le débat sur cette modification cruciale et brutale
( disponible uniquement en anglais... )
du texte des paragraphes 10,11 concernant la mise en oeuvre.

Disons brièvement que le GFC propose la mise en oeuvre du SMSI en suivant
le cadre de la résolution 57-270 du 24 jan 03

Voici ci dessous le texte de cette résolution
ensuite le rapport du groupe de travail ( 13mai 05 )
et enfin la note très recente (19 Aug 05 ) du SG à l'Assemblée
générale. Il est impossible de donner des liens directs,
il faut à chaque fois se loguer sur documents.un.org pour
les retrouver... bonsoir l'accès universel....

Mon analyse est les recommendations du rapport ne s'appliquent
pas au SMSI qui n'est pas uniquement un sommet à caractère
"économique et social" ( encore que dans l'ECOSOC on met un peu tout...)
mais aussi technique ( car organisé par l'IUT ), cependant il faudra
peut être prendre les meilleures recommandations de ce rapport et
les utiliser à notre avantage.

Amicalement

Francis

PS; J'ai cité aussi dans mon message précedant en
anglais la proposition UNMSP
http://www.unmsp.org conjointe avec Adama Samassékou
tout le site n'est pas traduit en Français, mais le
document le plus important : la charte est
en Français ( croyez moi , ca m'a pris un sacré bout
de temps pour la traduire, on va beaucoup plus vite
à écrire direct un texte dans une langue ou un autre
que de se traduire soi-même... )

PSPS Ou sont nos amis de la Organisation de la Francophonie...
ne pourraient-ils pas payer deux ou trois étudiants biiingue d'un pays
africain... pour assurer des traductions sur les messages importants...
ca ne devraient pas couter beaucoup et pourtant
ca rapporterais gros...



--------------------------
Nations Unies

A/RES/57/270
Distr. générale 24 janvier 2003

Assemblée générale
Cinquante-septième session Point 92 de l'ordre du jour

Résolution adoptée par l'Assemblée générale
[sur le rapport de la Deuxième Commission (A/57/537)]

57/270. Application et suivi intégrés et coordonnés des résultats des 
grandes conférences et réunions au sommet organisées sous l'égide de 
l'Organisation des Nations Unies dans les domaines économique et social
L'Assemblée générale, Rappelant ses résolutions concernant la 
restructuration et la revitalisation de l'Organisation des Nations Unies 
dans les domaines économique et social et les domaines connexes, en 
particulier sa résolution 50/227 du 24 mai 1996, Rappelant également sa 
résolution 56/211 du 21 décembre 2001, ainsi que la résolution 2001/21 
du Conseil économique et social, en date du 26 juillet 2001, et ses 
conclusions concertées 1995/1 du 28 juillet 1995, 2000/2 du 27 juillet 
2000 et 2002/1 du 26 juillet 2002, Prenant acte du rapport du Secrétaire 
général sur l'application et le suivi intégrés et coordonnés des 
résultats des grandes conférences et réunions au sommet organisées sous 
l'égide de l'Organisation des Nations Unies, y compris le Sommet du 
Millénaire1, Réaffirmant que les objectifs de développement convenus au 
niveau international, y compris ceux qui figurent dans la Déclaration du 
Millénaire2, ainsi que les résultats des grandes conférences et réunions 
au sommet organisées sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies, 
constituent un cadre d'action intégré aux niveaux national, régional et 
international dont les objectifs clefs sont l'élimination de la 
pauvreté, la croissance économique soutenue, le développement durable et 
l'amélioration des conditions de vie des êtres humains dans le monde 
entier, Réaffirmant également que, bien que chaque conférence des 
Nations Unies ait sa propre unité thématique, les grandes conférences et 
réunions au sommet organisées sous l'égide de l'Organisation doivent 
être considérées comme interdépendantes et contribuant à l'élaboration 
d'un cadre intégré pour l'application des objectifs de développement 
convenus au niveau international, y compris ceux qui figurent dans la 
Déclaration du Millénaire, et à l'instauration d'un partenariat mondial 
pour le développement,

_______________
1 2

A/57/75-E/2002/57. Voir résolution 55/2.

------------------------------------------------------------

*Session de fond de 2005*

New York, 29 juin-27 juillet 2005

Débat consacré aux questions diverses

Points 6 et 8 de l’ordre du jour provisoire*


*Application et suivi des textes issus
des grandes conférences et réunions
au sommet organisées par les Nations Unies*


*Suite donnée aux résolutions 50/227, 52/12 B
et 57/270 B de l’Assemblée générale*




* Rapport actualisé du Secrétaire général sur le rôle
du Conseil économique et social dans l’application
et le suivi intégrés et coordonnés des textes issus
des grandes conférences et réunions au sommet
organisées sous l’égide de l’Organisation
des Nations Unies, compte tenu des dispositions
des résolutions 50/227, 52/12 B et 57/270 B
de l’Assemblée générale*



/ Résumé/

À sa session de fond de 2004, le Conseil économique et social a décidé 
dans sa résolution 2004/44 de fusionner l’examen des progrès accomplis 
dans l’application des résolutions 50/227, 52/12 B et 57/270 B et 
demandé l’établissement d’un seul rapport. Conformément à la demande du 
Conseil, le présent rapport rend compte des progrès accomplis dans la 
mise en œuvre des trois résolutions.

L’examen des méthodes de travail de l’Assemblée générale et de ses 
Deuxième et Troisième Commissions est en cours. Des efforts 
supplémentaires seront nécessaires pour mener à bien les consultations. 
Eu égard au Conseil et à ses organes

subsidiaires, des progrès ont été accomplis dans plusieurs domaines, 
notamment le renforcement de l’unité thématique entre les différents 
débats à la session de fond du Conseil; l’examen des méthodes de travail 
des commissions techniques; le renforcement du rôle des commission 
régionales de l’ONU lors du suivi des conférences. Dans le même temps, 
des efforts supplémentaires doivent être faits pour intensifier la 
coopération entre les commissions techniques et entre les commissions 
régionales et les fonds et programmes.





*Table des matières*


	


	

/Paragraphes/

	

/Page/

   1.

      Généralités

	

1–4

	

4

   2.

      Introduction

	

5–7

	

4

   3.

      Renforcement du rôle de l’Assemblée générale et de ses Deuxième
      et Troisième Commissions dans le suivi coordonné et intégré d’un
      programme d’action complet en matière de développement

	

8–17

	

5

         1.

            L’Assemblée générale

	

9–10

	

5

         2.

            La Deuxième Commission

	

11–14

	

6

         3.

            La Troisième Commission

	

15–17

	

7

   4.

      Renforcement du rôle du Conseil économique et social et de ses
      organes subsidiaires dans l’application des résolutions 50/227,
      52/12 B et 57/270 B
      de l’Assemblée générale

	

18–37

	

7

         1.

            Renforcement du rôle du Conseil économique et social

	

18–20

	

7

         2.

            Renforcement des travaux des commissions techniques pour
            appuyer l’application des résolutions 50/227, 52/12 B et
            57/270 B ainsi que des résolutions 56/201 et 59/250 de
            l’Assemblée générale

	

21–30

	

9

         3.

            Coopération entre le Conseil et les commissions régionales
            de l’ONU

	

31–37

	

11

   5.

      Renforcement de la coopération du Conseil avec les fonds et
      programmes, avec les institutions spécialisées et les organes
      interinstitutions, ainsi qu’avec les institutions financières et
      commerciales

	

38–42

	

13

   6.

      Exécution des mandats spécifiques dont le Conseil économique et
      social est investi

	

43–52

	

14

         1.

            Conférence internationale sur le financement du développement

	

43–45

	

14

         2.

            Programme d’action d’Almaty : répondre aux besoins spéciaux
            des pays en développement sans littoral et créer un nouveau
            cadre mondial pour la coopération en matière de transport en
            transit entre les pays en développement sans littoral et de
            transit

	

46–47

	

15

         3.

            Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les
            moins avancés

	

48–52

	

15

   7.

      Renforcement de la coopération du Conseil avec la société civile
      et le secteur privé, et rôle de ces derniers dans le développement

	

53–55

	

16


* I. Généralités*



   1.

      Au paragraphe 39 de sa résolution 57/270 B, l’Assemblée générale a
      décidé d’inscrire à l’ordre du jour de sa session annuelle une
      question intitulée « Application et suivi intégrés et coordonnés
      des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet
      organisées par les Nations Unies dans les domaines économique et
      social et dans les domaines connexes » et invité le Secrétaire
      général à présenter un rapport sur la question.

   2.

      À sa session de fond de 2004, le Conseil économique et social a
      décidé, dans sa résolution 2004/44, de fusionner l’examen des
      progrès accomplis dans l’application des résolutions 50/227, 52/12
      B et 57/270 B de l’Assemblée générale et demandé l’établissement
      d’un seul rapport sur l’application de ces résolutions. Ces
      résolutions qui se renforcent et se complètent se prêtent à un
      examen conjoint.

   3.

      La résolution 50/227, intitulée « Mesures complémentaires pour
      restructurer et revitaliser l’Organisation des Nations Unies dans
      les domaines économique et social et les domaines connexes » est
      axée sur le renforcement du rôle de l’ONU dans le domaine du
      développement. Elles envisagent une augmentation des ressources
      allouées aux activités opérationnelles, une plus grande cohérence
      entre les travaux de la Deuxième et de la Troisième Commissions et
      un renforcement du rôle de coordination du Conseil économique et
      social à l’échelle du système et des liens avec les institutions
      commerciales et financières. La résolution 52/12 B, intitulée «
      Rénover l’Organisation des Nations Unies : un programme de
      réformes » comprend plusieurs dispositions sur la réforme dans les
      domaines économiques et social ainsi que dans ceux du
      développement et des affaires humanitaires.

   4.

      La résolution 57/270 B, intitulée « Application et suivi intégrés
      et coordonnés des textes issus des grandes conférences et réunions
      au sommet organisées sous l’égide de l’Organisation des Nations
      Unies dans les domaines économique et social » vise à renforcer la
      cohérence au niveau des différents processus de suivi des
      conférences, tout en préservant leur identité propre. Elle fournit
      également des orientations sur les moyens de mieux coordonner les
      activités de développement aux niveaux international, régional et
      national et de garantir que ces activités se complémentent et
      contribuent également à la réalisation des objectifs de
      développement convenus au niveau international, notamment les
      objectifs du Millénaire pour le développement. Elle réaffirme
      également que le Conseil économique et social doit continuer à
      renforcer son rôle de mécanisme central de coordination à
      l’échelle du système. Elle souligne aussi la nécessité
      d’intensifier encore la coopération avec les institutions
      financières et commerciales internationales y compris le rôle
      important joué par la société civile et le secteur privé dans
      l’application des textes issus des conférences.



* II. Introduction*



   5.

      Les grande conférences et réunions au sommet organisées par
      l’Organisation des Nations Unies au cours des 15 dernières années
      ont permis de dégager un consensus général sur les politiques et
      activités mises en œuvre pour faire progresser l’élimination de la
      pauvreté et le développement durable et fournir un cadre de base à
      la réalisation de ces objectifs. Le Sommet du Millénaire a tiré
      parti des résultats de ces sommets et conférences et renforcé
      certains de leurs messages clefs. Associés aux aspects relatifs au
      développement de la Déclaration du Millénaire, ils constituent le
      programme des Nations Unies pour le développement (E/2005/56).

   6.

      Il demeure impératif de mettre davantage l’accent sur la mise en
      œuvre des objectifs énoncés dans le programme des Nations Unies
      pour le développement et convenus au niveau international. Même si
      le Conseil a commencé à élaborer une approche intégrée de la mise
      en œuvre des résultats des conférences en axant ses travaux sur
      leurs thèmes communs depuis 1995, de nouveaux efforts sont
      nécessaires pour que les activités de suivi du système des Nations
      Unies s’inscrivent non seulement dans la durée mais soient aussi
      mieux intégrées.

   7.

      Les aspects de fond du suivi intégré des conférences ont été
      abordés dans le rapport du Secrétaire général au débat de haut
      niveau du Conseil économique et social (A/60/56). Le présent
      rapport est axé sur les progrès accomplis dans l’application des
      trois résolutions.



* III. Renforcement du rôle de l’Assemblée générale
et de ses Deuxième et Troisième Commissions
dans le suivi coordonné et intégré d’un programme
d’action complet en matière de développement*



   8.

      Comme demandé dans les résolutions 50/227, 57/270 B, 58/126 et
      58/316, l’examen des travaux de l’Assemblée générale et de ses
      Deuxième et Troisième Commissions, notamment en ce qui concerne la
      mise en œuvre et le suivi des résultats des grandes conférences
      des Nations Unies est en cours. Il vise à renforcer le rôle
      directeur de l’Assemblée générale en ce qui concerne les questions
      de développement, ce qui peut être fait en améliorant les méthodes
      de travail qui permettent de mieux cibler la mise en œuvre du
      programme des Nations Unies pour le développement et lui confèrent
      plus de visibilité et d’énergie politique.



* A. L’Assemblée générale*



   9.

      Compte tenu de l’adoption par l’Assemblée générale des résolutions
      58/126 du 19 décembre 2003 et 58/316 du 1^er juillet 2004, les
      consultations officieuses sur sa revitalisation se poursuivent
      tout au long de la cinquante-neuvième session. Des États Membres
      ont souligné la nécessité de renforcer le rôle du Bureau de
      l’Assemblée générale, de poursuivre la rationalisation de ses
      travaux et de réduire le nombre de points inscrits à l’ordre du
      jour, d’adopter des résolutions plus courtes et mieux ciblées et
      de réduire le volume de la documentation tout en conservant un
      même niveau d’analyse et de couverture de la question. Ces
      objectifs larges constituent la base des consultations entre les
      États Membres. S’il est vrai qu’il n’a pas encore été possible de
      parvenir à un consensus sur les méthodes de travail de l’Assemblée
      générale et de plusieurs de ses grandes commissions, des
      consultations sont en cours dans le cadre de la prochaine étape de
      la réforme de l’Organisation. Celles-ci sont désormais liées aux
      questions relatives à la réforme institutionnelle examinées en vue
      du sommet de septembre.

  10.

      Étant donné la nécessité d’intensifier la coopération et de mieux
      répartir les tâches entre l’Assemblée générale et le Conseil
      économique et social, les Présidents de l’Assemblée générale, du
      Conseil de sécurité et du Conseil économique et social ont tenu
      deux réunions en 2004 en vue de renforcer la coopération, la
      coordination et la complémentarité des programmes de travail des
      trois organes, comme demandé dans la résolution 58/216. Ce
      processus va se poursuivre dans le cadre du prochain cycle de
      réformes et devra tenir compte de la création d’une commission de
      consolidation de la paix comme proposé par le Secrétaire général
      dans son rapport pour le sommet de septembre (A/59/2005).



* B. La Deuxième Commission*



  11.

      Le Président de la Deuxième Commission pendant la
      cinquante-huitième session de l’Assemblée générale a soumis une
      série de propositions que la Commission a essayé d’appliquer lors
      de la cinquante-neuvième session. Elles comprennent des réunions
      préliminaires entre le Bureau entrant et le Bureau sortant; des
      séances de questions-réponses; une meilleure exploitation du site
      Web de la Deuxième Commission; une diffusion rapide de
      l’organisation des travaux et des consultations précoces; la
      nécessité d’éviter les chevauchements avec les séances plénières;
      l’élaboration et la distribution des remarques de clôture du
      Président concernant le débat général; un recours large mais
      rationnel aux groupes d’experts, orateurs de marque et tables
      rondes; le respect des délais de présentation des projets de
      résolution; l’amorce rapide des négociations et l’adoption sans
      délais des résolutions; et un regroupement des questions inscrites
      à l’ordre du jour de la Commission et une meilleure planification
      en vue de leur examen.

  12.

      Lors de la cinquante-neuvième session, les consultations se sont
      poursuivies sur plusieurs autres aspects liés à l’amélioration des
      méthodes de travail. À l’issue d’une série de consultations, la
      Deuxième Commission a approuvé un document de travail
      (A/C.2/59/CRP.2/Rev.1) qui soulignait la nécessité de parvenir à
      un consensus dans les meilleurs délais sur les points inscrits à
      l’ordre du jour, de préserver la pertinence des résolutions;
      d’organiser des débats et des manifestions afin de contribuer à
      mieux faire comprendre ces questions et à approfondir leur examen;
      et de conserver la pratique qui consiste à laisser aux délégations
      le temps d’engager des négociations après l’examen officiel de
      chaque groupe de questions, ce qui faciliterait l’adoption des
      résolutions en temps voulu par la Commission. Il demande également
      au Comité des conférences d’envisager d’avancer la tenue de la
      réunion du Conseil du commerce et de développement, afin que ce
      dernier publie son rapport avant la mi-septembre et de garantir
      l’examen en temps utile des points subsidiaires du point intitulé
      « Questions de politique macroéconomique ». Le document de travail
      propose également que les manifestations parallèles soient
      organisées de façon à être rapprochées des débats de fond
      consacrés aux points de l’ordre du jour pertinents et note qu’il
      faudrait s’intéresser de plus en plus au rôle croissant des
      manifestations parallèles organisées par les États Membres et qui
      ont trait à l’ordre du jour de la Commission.

  13.

      Il a été convenu de poursuivre les débats sur les questions en
      suspens, notamment celles relatives à la rationalisation de
      l’ordre du jour, ainsi que le renforcement de la coopération avec
      la Troisième Commission.

  14.

      *La Deuxième Commission doit se prononcer cette année sur les
      questions en suspens, notamment la rationalisation et le
      regroupement des points inscrits à l’ordre du jour ainsi que la
      répartition des tâches et le renforcement de la coordination avec
      la Troisième Commission et le Conseil économique et social.*



* C. La Troisième Commission*



  15.

      Pendant la cinquante-neuvième session, la Troisième Commission a
      approuvé le texte présenté par le Président sur la revitalisation
      de ses travaux, par lequel elle décide de rationaliser son ordre
      du jour en regroupant des questions, en procédant à un examen
      triennal d’autres questions et en recommandant que certaines
      d’entre elles soient examinées en séance plénière par l’Assemblée
      générale. Plusieurs méthodes de grande portée ont été adoptées
      pour améliorer les méthodes de travail de la Commission. Elles
      comprennent des mesures pour promouvoir des débats plus
      interactifs dans le cadre des travaux officiels; l’introduction à
      sa soixantième session, à titre expérimental, des débats
      interactifs dans un cadre officieux; l’élaboration de résolutions
      concises, ciblées et conçues pour avoir une incidence sur
      l’élaboration des politiques; la présentation de résolutions tous
      les deux ans ou à des intervalles plus longs et la nécessité
      d’éviter le double emploi, notamment lorsqu’elles ont déjà été
      adoptées par le Conseil économique ou social ou ses organes
      subsidiaires.

  16.

      La Troisième Commission est convenue de redoubler d’efforts pour
      réduire le nombre de rapports demandés au Secrétaire général,
      notamment en demandant l’élaboration de rapports de synthèse. Il a
      été souligné que la demande de rapport au Secrétaire général ne
      devrait pas être automatique.

  17.

      L’organisation de réunions et débats conjoints sur des questions
      d’intérêt commun a été mise en avant comme moyen de renforcer la
      coordination avec les autres grandes commissions. Ces changements
      sont importants et leur mise en œuvre permettra d’améliorer la
      cohérence et la qualité des travaux de la Troisième Commission
      ainsi que de contribuer aux travaux des autres grandes
      commissions, notamment de la Deuxième Commission.



* IV. Renforcement du rôle du Conseil économique
et social et de ses organes subsidiaires
dans l’application des résolutions 50/227,
52/12 B et 57/270 B de l’Assemblée générale*



* A. Renforcement du rôle du Conseil économique et social*



* 1. Promotion d’une approche cohérente, intégrée et coordonnée*


  18.

      Le Conseil économique et social a un rôle décisif à jouer dans la
      promotion d’une approche cohérente, intégrée et coordonnée de la
      réalisation du programme d’action des Nations Unies pour le
      développement. Même si des efforts ont été faits pour renforcer le
      rôle du Conseil économique et social dans le suivi des
      conférences, ceux-ci doivent être plus dynamiques et axés sur les
      résultats. Le rapport du Secrétaire général au débat de haut
      niveau souligne la nécessité pour le système des Nations Unies
      d’intégrer pleinement les politiques et programmes et de les
      aligner sur le programme d’action des Nations Unies pour le
      développement, notamment les objectifs du Millénaires pour le
      développement. Au niveau intergouvernemental, il est urgent de
      formuler une approche plus cohérente, coordonnée et ciblée du
      suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre du programme d’action
      pour le développement. À cet effet, *le Conseil doit, dans le
      cadre des mesures qui seront prises à la lumière des propositions
      faites par le Secrétaire général dans son rapport au débat du haut
      niveau du Conseil, mener à bien les tâches demandées au paragraphe
      42 de la résolution 57/270 B, dans laquelle l’Assemblée générale
      l’a prié d’établir, en 2004 au plus tard, un programme de travail
      pluriannuel de quatre ans pour le débat consacré aux questions de
      coordination à sa session de fond. Des efforts devraient être
      faits pour convenir d’un programme de travail pluriannuel de
      quatre ans étroitement lié au programme d’action des Nations Unies
      pour le développement.*


* 2. Garantir l’unité thématique et la liaison entre les différents débats*


  19.

      Il ressort clairement de la résolution 57/270 B qu’il est
      indispensable d’articuler la session annuelle du Conseil autour
      d’un grand thème. Dans un premier temps, pour assurer une plus
      grande cohérence, le Conseil a décidé que le débat de haut niveau
      et le débat consacré aux questions de coordination porteraient
      leur attention sur des thèmes intersectoriels communs (ou
      connexes) et les examineraient également sous l’angle aussi bien
      de la politique générale que de la coordination à l’échelle du
      système. Ces dernières années, les thèmes du débat de haut niveau
      ont fourni la base générale des thèmes abordés lors des débats
      consacrés aux questions de coordination et aux activités
      opérationnelles. Même s’il faut s’efforcer d’aboutir à une unité
      thématique, il est nécessaire d’aborder cette question et celle
      des liens entre les débats dans le cadre des mesures qui seront
      prises sur la base des propositions formulées par le Secrétaire
      général dans son rapport au débat de haut niveau du Conseil,
      notamment la proposition d’un examen par des pairs et de la tenue
      d’un forum de coopération pour le développement.


* 3. Rationalisation du système d’établissement de rapports*


  20.

      L’amélioration du système d’établissement de rapports est un autre
      élément important du renforcement des fonctions de formulation et
      de coordination des politiques par le Conseil. Les rapports soumis
      par les organes subsidiaires, régionaux et connexes du Conseil lui
      fournissent une mine d’informations et de contributions utiles non
      seulement pour le suivi coordonné et intégré du programme d’action
      pour le développement mais également en termes d’orientation
      générale, de formulation de stratégie nationale de développement,
      d’évaluation et de coopération internationale. Le Conseil a
      examiné les moyens d’améliorer la gestion et l’exploitation de ces
      informations. Le Bureau du Conseil a publié des directives
      concernant la documentation dudit Conseil et de ses organes
      subsidiaires, s’inspirant pour l’essentiel de textes portant
      autorisation des activités adoptés par l’Assemblée générale et le
      Conseil économique et social auxquels s’ajoutent d’autres mesures
      visant à ramener les documents présentés au Conseil par ses
      organes subsidiaires à de justes proportions et à les rendre plus
      spécifiques. *Les organes subsidiaires devraient être encouragés à
      se conformer aux directives concernant la documentation.*

* B. Renforcement des travaux des commissions techniques
pour appuyer l’application des résolutions 50/227,
52/12 B et 57/270 B ainsi que des résolutions 56/201
et 59/250 de l’Assemblée générale*



  21.

      Les commissions techniques de l’ONU ont joué un rôle déterminant
      dans la préparation et le déroulement des activités menées au
      titre de l’Agenda des Nations Unies pour le développement,
      notamment lorsqu’elles agissent en tant que comités préparatoires
      aux conférences internationales et prennent part ensuite aux
      travaux de suivi. Alors que chaque commission technique s’occupe,
      au fil de programmes pluriannuels et des thèmes prioritaires, du
      suivi des programmes d’action des conférences, une coordination
      plus rigoureuse des travaux des différentes commissions assurerait
      à son tour une meilleure coordination des activités de suivi des
      buts et objectifs de l’Agenda des Nations Unies pour le développement.

  22.

      Dans ce dessein, et pour améliorer son propre fonctionnement,
      l’Assemblée générale a, dans sa résolution A/57/270 B^^i
      <#sdendnote1sym> , prié les commissions techniques et autres
      organes compétents du Conseil économique et social d’évaluer leurs
      méthodes de travail, de renforcer leur coopération mutuelle,
      d’examiner comment ils pourraient tirer parti des enseignements
      reçus, et de faire rapport à ce sujet au Conseil, en 2005 au plus
      tard. Ces activités sont en cours et plusieurs commissions
      techniques y sont engagées, on compte sur leurs résultats pour
      réaliser une application mieux intégrée des recommandations des
      conférences.


* 1. Examen des méthodes de travail des commissions techniques*


  21.

      En, application de la résolution 57/270 B, la plupart des
      commissions techniques ont, à ce jour, adopté des programmes de
      travail pluriannuels. Aux fins de continuité, la majorité d’entre
      elles élisent maintenant leur futur bureau immédiatement après la
      clôture de leurs sessions ordinaires. Afin d’affermir leur rôle
      régional, plusieurs commissions tiennent des réunions de travail
      avec des commissions régionales, dans le cadre de leur session.
      Les nouvelles méthodes de travail ont également suscité un
      surcroît d’intérêt du secteur privé et de la société civile. Un
      compte rendu des travaux des commissions techniques sur la mise en
      œuvre de la Déclaration du Millénaire est publié dans un rapport
      de synthèse distinct paru en 2005. Certaines commissions
      techniques, telles que la Commission de la condition de la femme,
      la Commission de statistique, la Commission de la population et du
      développement et la Commission du développement social, vont
      poursuivre l’examen de leurs méthodes de travail à leur prochaine
      session ordinaire. *Le Conseil souhaitera peut-être inviter les
      commissions techniques et d’autres organes subsidiaires compétents
      qui ne l’ont pas encore fait, à mener à bien, à titre prioritaire,
      l’examen de leurs méthodes de travail, afin de mieux s’acquitter
      de la mise en œuvre de l’Agenda des Nations Unies pour le
      développement.*


* 2. Renforcement de la coopération entre les commissions techniques*


  21.

      Les commissions techniques travaillent le plus souvent de manière
      indépendante au suivi de conférences et sommets particuliers.
      Cette méthode a créé un certain degré de cloisonnement et de
      chevauchement car chaque commission technique tend à considérer
      tous les domaines thématiques de son propre point de vue. Cette
      approche est peut-être utile en ce qu’elle met en valeur plusieurs
      aspects de la question, mais elle conduit à traiter les problèmes
      de façon disparate, et le résultat manque de cohérence. Ce
      phénomène doit être revu à deux niveaux.

  22.

      Au niveau du Secrétariat, les échanges de rapports et autres
      documents, les activités conjointes et les contacts entre les
      divers secrétariats sont les moyens les plus couramment employés
      pour assurer la cohésion des travaux des commissions techniques.
      Les secrétariats opérationnels de cinq commissions techniques, qui
      font partie du Département des affaires économiques et sociales,
      coopèrent à la coordination de leurs programmes de travail.

  23.

      Au niveau intergouvernemental, on a besoin d’une interaction plus
      soutenue entre les organes subsidiaires. En vue de faciliter la
      coopération et les échanges entre les commissions techniques et le
      Conseil, des rencontres ont eu lieu en 2004, entre les présidents
      des commissions techniques, et entre les commissions techniques et
      le Bureau du Conseil. Ces rencontres ont permis de mettre en
      commun des informations sur les progrès accomplis dans l’examen
      des modes de travail, et de réfléchir à la manière d’intensifier
      la coopération entre les commissions techniques. On prévoit de
      tenir des réunions analogues lors de la session de fond de 2005 du
      Conseil économique et social^^ii <#sdendnote2sym> .

  24.

      *Le Conseil économique et social devrait s’employer à assurer une
      coordination plus effective, par exemple en harmonisant le
      programme de travail pluriannuel des commissions techniques avec
      leurs cycles périodiques, en normalisant leurs rapports afin de
      les rendre plus faciles à utiliser, et en encourageant
      l’intégration des résultats des délibérations des commissions
      techniques.*


* 3. Renforcement de la coopération entre les commissions techniques
et les fonds et programmes*


  21.

      Par sa résolution 57/270 B^^iii <#sdendnote3sym> , l’Assemblée
      générale a invité les commissions techniques à examiner, lors de
      leurs délibérations, l’expérience acquise et les enseignements
      tirés par les fonds et programmes des Nations Unies dans
      l’application des textes issus des grandes conférences et réunions
      au sommet organisées par les Nations Unies. Les commissions
      techniques ont fait des efforts en ce sens, notamment en
      organisant avec des représentants de fonds et programmes des
      entretiens qui ont été mutuellement bénéfiques. *Les échanges
      entre les commissions techniques et les fonds et programmes sur
      les expériences acquises et les enseignements retenus devraient
      être appuyés, notamment à l’occasion de séances d’information
      organisées par le Bureau du Groupe des Nations Unies pour le
      développement.*


* 4. Renforcement de la coopération entre le Conseil économique
et social et ses commissions techniques*


  21.

      Des réunions annuelles entre le Bureau du Conseil et les bureaux
      des commissions techniques ont lieu depuis plusieurs années. En
      2005, les délibérations annuelles ont porté sur les travaux des
      commissions, les dispositions à prendre pour resserrer les liens
      entre les commissions techniques, et un examen de leur /modus
      operandi/. La participation des commissions techniques aux travaux
      de la session de fond du Conseil sur les thèmes abordés lors du
      débat de haut niveau et du débat consacré à la coordination ainsi
      que leur contribution éventuelle, par l’intermédiaire du Conseil
      au Sommet de septembre, sont également des sujets qui ont été
      traités au cours des entretiens.

  22.

      Le tenue de réunions conjointes entre les bureaux des commissions
      techniques et celui du Conseil au cours des sessions ordinaires
      des commissions favorise l’amélioration de la coordination, la
      communication d’informations en temps voulu, l’apport de
      contributions diverses et de directives. Ces rencontres ont en
      outre l’avantage de fournir aux cadres supérieurs des bureaux qui
      participent aux délibérations des commissions, l’occasion d’avoir
      une interaction avec les membres du bureau du Conseil.



* C. Coopération entre le Conseil et les commissions régionales
de l’ONU*



  21.

      Vu l’ampleur des divergences en matière de progrès réalisés pour
      atteindre les objectifs de l’Agenda des Nations Unies pour le
      développement, il importe d’intégrer la dimension régionale dans
      l’ensemble des travaux des Nations Unies. Cet effort repose
      cependant sur une plus forte interaction avec les organisations
      régionales. Il s’agit d’une part de mieux intégrer les études
      régionales dans les décisions de politique générale. Il faut
      d’autre part savoir mieux utiliser les avantages comparatifs des
      commissions régionales afin de rationaliser davantage les
      activités de l’Organisation au niveau régional, notamment celles
      qui doivent appuyer l’Agenda pour le développement. Dans ce
      contexte, les commissions régionales ont été investies d’un mandat
      spécial par le Conseil pour le suivi des grandes conférences^^iv
      <#sdendnote4sym> . En réponse, elles ont pris des initiatives pour
      aligner les mesures d’exécution régionales sur les délibérations
      des sommets mondiaux et participer à l’application des politiques
      aux niveaux régional et national. *Le Conseil devra coopérer
      davantage avec les commissions régionales, notamment dans le
      contexte des examens critiques proposés par le Secrétaire général
      dans son rapport sur le Sommet de septembre.* *Le Conseil voudra
      peut-être envisager de nouvelles modalités de renforcement de sa
      coopération avec les commissions régionales, en particulier dans
      l’élaboration de rapports sur l’exécution.*


* 1. Incorporation des délibérations mondiales dans les initiatives
régionales d’exécution*


  21.

      La coopération entre le Conseil et les commissions régionales est
      essentielle si l’on veut concrétiser les décisions du Conseil par
      des stratégies régionales et sous-régionales constructives en vue
      de la mise en œuvre de l’Agenda des Nations Unies pour le
      développement, notamment les objectifs du Millénaire pour le
      développement (OMD). Il faut également que les entités mondiales,
      lorsqu’elles mettent en œuvre des initiatives de développement,
      fassent pleinement participer les commissions régionales
      compétentes. Ces dernières années, les commissions régionales ont
      contribué activement aux travaux des commissions techniques, en
      particulier durant le processus d’examen quinquennal et décennal
      des grandes conférences internationales. Par exemple, lors de
      l’examen du suivi de la Déclaration et du Programme d’action de
      Beijing et de la Déclaration et du Programme d’action de
      Copenhague, 5 ans et 10 ans après, plusieurs réunions
      préparatoires ont eu lieu avec les commissions régionales et on a
      facilité leur participation aux réunions des commissions
      techniques respectives.

  22.

      Plusieurs commissions régionales ont renforcé leur rôle en tant
      qu’institutions régionales pour le suivi et la mise en œuvre des
      décisions des conférences. En 2003, dans le cadre des travaux
      préparatoires de la session de 2004 de la Commission sur le
      développement durable, cinq réunions consacrées à la mise en œuvre
      régionale ont été organisées pour étudier et évaluer les
      obstacles, les contraintes, les difficultés et les atouts qui se
      présentent dans l’application d’Action 21, et des opérations
      complémentaires d’Action 21, et du Plan de mise en œuvre de
      Johannesburg, mettant l’accent sur le module thématique qui
      regroupe les ressources en eau, l’assainissement et les
      établissements humains. En 2005, des réunions consacrées à la mise
      en œuvre régionale seront organisées en prévision de la session
      d’examen de la Commission du développement durable, en 2006.

  23.

      Les réunions de coordination entre les commissions régionales et
      les fonds et programmes, ainsi qu’entre les départements, bureaux
      et organismes du système des Nations Unies, actifs dans les
      opérations régionales et sous-régionales constituent un très utile
      mécanisme pour assurer l’exécution et le suivi bien ordonnés des
      décisions des grandes conférences des Nations Unies. Ces réunions
      de coordination demandées par le Conseil économique et social dans
      sa résolution 1998/46 ont été organisées pour la première fois en
      1999 sous la direction de la Secrétaire générale adjointe.


* 2. Encouragement de la coopération entre les commissions régionales *


  21.

      La coopération entre les commissions régionales (coopération
      interrégionale « horizontale ») devra être intensifiée par une
      mise en commun des connaissances et la constitution de réseaux.
      Les récentes réunions de chefs des services des transports et de
      la programmation, ainsi que de responsables des technologies de
      l’information et des communications et de l’énergie sont autant
      d’initiatives qui ont contribué à renforcer la coopération entre
      les commissions régionales. Il serait utile que ces réunions
      s’étendent à d’autres domaines opérationnels. *Il serait
      souhaitable que les commissions régionales poursuivent leurs
      efforts pour accroître la coopération entre elles sur la base
      d’échanges de connaissances et de constitution de réseaux.*


* 3. Renforcement des liens entre les commissions régionales et les organes/
mécanismes régionaux*


  21.

      Les principaux processus économiques et sociaux se sont déroulés à
      l’échelon régional avec la participation des organes et mécanismes
      régionaux. On en a pour exemple l’intégration économique, les
      arrangements de libre échange, les investissements régionaux
      transfrontières, et les projets d’infrastructure, tels que les
      routes, les voies ferrées et les technologies de l’information. De
      telles initiatives dues à des organes et mécanismes régionaux ont
      des effets notables sur les conditions de vie de nombreuses
      populations, car elles contribuent à réduire la pauvreté, le
      chômage, et à faire progresser la réalisation des objectifs de
      développement. *Les commissions régionales de l’Organisation des
      Nations Unies devraient intervenir davantage pour soutenir les
      initiatives des organismes régionaux dans le domaine des
      infrastructures, du commerce et de la technologie.*


* 4. Renforcement de la coopération entre les commissions régionales,
les fonds et programmes et les institutions spécialisées*


  21.

      Il est nécessaire de resserrer les liens entre les structures
      régionales des fonds et programmes et les commissions régionales
      respectives, de manière à utiliser pleinement les capacités
      techniques et opérationnelles disponibles dans chaque région. Le
      pacte stratégique conclu entre le PNUD et les commissions
      régionales en juillet 2000 est une mesure importante qui peut être
      développée davantage. La participation des commissions régionales
      aux réunions du Groupe des Nations Unies pour le développement a
      été déterminante dans la formulation des politiques et la
      coordination. *Les commissions régionales de l’ONU et les fonds et
      programmes devraient entretenir des relations plus étroites afin
      d’assurer une meilleure cohésion de leurs travaux au niveau régional.*



* V. Renforcement de la coopération du Conseil
avec les fonds et programmes, avec les institutions spécialisées et les 
organes interinstitutions, ainsi
qu’avec les institutions financières et commerciales*



  21.

      Dans son rôle d’organe directeur, le Conseil économique et social
      doit être en parfaite synergie avec ses commissions techniques et
      le mécanisme opérationnel, afin que les directives s’appliquant au
      suivi intégré et coordonné des conférences mondiales se traduisent
      par un appui concret aux efforts déployés aux niveaux régional,
      sous-régional et national pour les mettre en œuvre. De même, les
      expériences régionales et nationales doivent peser davantage sur
      la réflexion et l’analyse à l’échelon mondial.

  22.

      Il faut, à cet effet, une coordination et une cohésion accrues
      entre les directives mondiales et les politiques et programmes
      approuvés par les conseils d’administration des fonds et
      programmes des Nations Unies, par les organes directeurs des
      institutions spécialisées et des commissions régionales et
      techniques, et par les bureaux des institutions financières et
      commerciales.

  23.

      Comme indiqué précédemment dans le présent rapport, on s’efforce
      de promouvoir la coopération entre les fonds et programmes et les
      commissions techniques, et de la relancer avec les commissions
      régionales. On a également entrepris de faciliter et d’intensifier
      la collaboration entre les organes directeurs des fonds et
      programmes, comme par exemple avec les réunions conjointes des
      conseils d’administration de l’UNICEF, du PNUD et du PAM, tandis
      que les réunions annuelles de haut niveau entre le Conseil
      économique et social, les institutions de Bretton Woods,
      l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et la Conférence des
      Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), ont
      facilité le dialogue interorganisations.

  24.

      Tandis que ces importantes initiatives sont en chantier, il faut
      les incorporer en une approche intégrée et concertée, dans un
      cadre établi à l’échelle du système des Nations Unies. Cette
      mesure a d’importantes incidences sur la faculté du Conseil à
      appuyer un suivi mieux intégré et coordonné des conférences
      mondiales au sein du système, de manière à ce que cette approche
      débouche sur la mise en place de stratégies et de programmes à
      l’échelle du système.

  25.

      Une collaboration plus étroite doit être instaurée entre le
      Conseil et les organes directeurs des organismes des Nations
      Unies. L’organisation de réunions entre les bureaux des
      commissions techniques et le Bureau du Conseil ainsi que la
      participation de présidents des commissions techniques aux
      sessions du Conseil ont contribué à améliorer le dialogue entre le
      Conseil et les commissions techniques. *Les commissions et leurs
      secrétariats devraient préciser clairement les incidences
      opérationnelles de leurs travaux afin de les porter à l’attention
      des organes directeurs des fonds et programmes afin qu’ils les
      examinent et définissent des orientations pour les activités
      opérationnelles en vue de renforcer la synergie entre les lignes
      d’action et les activités opérationnelles.*



* VI. Exécution des mandats spécifiques dont le Conseil économique et 
social est investi*



* A. Conférence internationale sur le financement
du développement*



  21.

      Le Consensus de Monterrey a institué un processus de suivi de la
      Conférence relevant à la fois de l’Assemblée générale et du
      Conseil économique et social.

  22.

      Pour sa part, l’Assemblée générale a adopté, en date du 22
      décembre 2004, la résolution 59/225 intitulée « Mise en œuvre et
      suivi des textes issus de la Conférence internationale sur le
      financement du développement ». Elle a en outre décidé, par sa
      résolution 59/145 de tenir un dialogue de haut niveau sur le
      financement du développement les 27 et 28 juin 2005 à New York,
      juste avant le débat de haut niveau de la session de fond de 2005
      du Conseil économique et social, afin que les recommandations du
      Dialogue de haut niveau puissent être examinées au cours du
      processus préparatoire de la Réunion plénière de haut niveau, et
      décidé également de tenir une réunion distincte sur le financement
      du développement dans le cadre de cette Réunion plénière.

  23.

      En 2005, la réunion spéciale de haut niveau du Conseil avec les
      institutions de Bretton Woods, l’OMC et, depuis 2004, la CNUCED,
      était spécialement axée sur le thème « Atteindre les objectifs de
      développement convenus sur le plan international, y compris ceux
      figurant dans la Déclaration du Millénaire », dans le contexte du
      thème général de la réunion intitulé « Cohérence, coordination et
      coopération dans la mise en œuvre du Consensus de Monterrey ». Six
      tables rondes se sont tenues, consacrées chacune à une question
      différente : a) Politiques et stratégies; b) Commerce,
      investissements et flux d’investissements privés; c) Aide publique
      au développement (APD), sources novatrices de financement et
      dette. La participation exceptionnelle de membres du Conseil des
      administrateurs des institutions de Bretton Woods, et d’un nombre
      appréciable de ministres des finances et autres ministres, de
      gouverneurs de banques centrales, ainsi que du Président du
      Conseil du commerce et du développement de la CNUCED, suffit à
      démontrer l’importance accordée à cette réunion considérée comme
      une tribune orientée sur l’accroissement de la cohérence au sein
      du système, non seulement en ce qui concerne le suivi du Consensus
      de Monterrey, mais également dans la perspective d’un agenda pour
      le développement plus ambitieux. Les participants se sont accordés
      à reconnaître qu’il était urgent de créer une nouvelle dynamique
      en prévision du Sommet de septembre et de faire accélérer les
      progrès dans la réalisation des objectifs de développement.
      Favoriser la mise en œuvre du Consensus de Monterrey est apparu
      comme une étape essentielle sur cette voie. Par ailleurs, les
      participants ont insisté sur l’intérêt croissant attaché à la
      poursuite de plusieurs des initiatives concernant les sources
      novatrices de financement.



* B. Programme d’action d’Almaty : répondre aux besoins
spéciaux des pays en développement sans littoral et créer
un nouveau cadre mondial pour la coopération en matière
de transport en transit entre les pays en développement
sans littoral et de transit*



  21.

      Une réunion interinstitutions sur l’application du Programme
      d’action d’Almaty s’est tenue à New York le 4 février 2004 et a
      adopté un plan de mise en œuvre. Par sa résolution 59/245 du 22
      décembre 2004 sur les mesures spécifiques répondant aux besoins et
      problèmes particuliers des pays en développement sans littoral,
      l’Assemblée générale a invité la Réunion plénière de haut niveau
      de 2005 à se pencher sur la question.

  22.

      Des représentants d’organisations internationales, régionales et
      sous-régionales se sont rencontrés à Almaty (Kazakhstan), du 29 au
      31 mars 2005, pour une réunion de haut niveau sur « le rôle des
      organisations internationales, régionales et sous-régionales dans
      l’application du Programme d’action d’Almaty ». Dans un
      communiqué, les représentants ont souligné qu’il était essentiel
      de prendre des mesures concrètes, conformément au plan de mise en
      œuvre, pour l’application du Programme d’action d’Almaty, et ont
      prié le Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins
      avancés, les pays en développement sans littoral et les petits
      États insulaires en développement de poursuivre ses consultations
      afin de rechercher les meilleurs moyens possibles de faciliter les
      efforts de coordination, et de continuer à organiser des réunions
      annuelles.



* C. Troisième Conférence des Nations Unies
sur les pays les moins avancés*



  21.

      À sa session de fond de 2004, le Conseil économique et social a
      abordé des questions liées aux pays les moins avancés, persistant
      dans ses efforts pour adopter une approche logique et globale dans
      l’examen de l’application du Programme d’action. Les travaux
      préparatoires, y compris une série de tables rondes multipartites
      sur la mobilisation des ressources et les conditions à réunir pour
      éliminer la pauvreté, ont eu lieu en février et mars 2004 aux fins
      d’examiner le thème du débat de haut niveau dans le contexte du
      Programme d’action de Bruxelles, comme moyen de réaliser les
      objectifs du Millénaire pour le développement dans les pays les
      moins avancés.

  22.

      Lors du débat de haut niveau, le Conseil a adopté une Déclaration
      ministérielle sur l’application du Programme d’action en faveur
      des pays les moins avancés pour la décennie 2001-2010, par
      laquelle il a reconnu les faiblesses de l’application du Programme
      d’action et souligné la nécessité d’y remédier. Pour ce faire, la
      Déclaration prie instamment chacun des pays les moins avancés de
      poursuivre, avec l’aide de ses partenaires de développement, la
      mise en œuvre des activités énoncées dans le Programme d’action en
      les concrétisant par des mesures spécifiques, dans les limites de
      son cadre de développement et de sa stratégie de lutte contre la
      pauvreté.

  23.

      Durant le débat consacré à la coordination, le Conseil a examiné
      les activités que mène le système des Nations Unies en vue de
      promouvoir une approche intégrée au développement rural, notamment
      dans les pays les moins avancés. Par sa résolution 2004/48, le
      Conseil a préconisé une coordination et une coopération accrues
      entre les organismes des Nations Unies dans l’appui aux stratégies
      de développement nationales et dans le renforcement de leur
      coopération avec la Banque mondiale et les banques régionales de
      développement. Le système des Nations Unies a été invité à
      continuer d’aider les pays en développement qui s’efforcent de
      faciliter l’accès des pauvres des zones rurales aux ressources
      productives, à appuyer les mesures de renforcement des capacités
      ainsi que les initiatives régionales et sous-régionale et de
      promouvoir la coopération Sud-Sud.

  24.

      La Deuxième Commission a examiné le degré d’application et prié le
      Sommet de septembre 2005 de se préoccuper des besoins particuliers
      des pays les moins avancés, lors de l’évaluation des progrès
      effectués dans la réalisation des objectifs de développement
      convenus sur le plan international, y compris ceux qui sont
      énoncés dans la Déclaration du Millénaire. Elle a également décidé
      d’entreprendre en 2006, au cours de la soixante et unième session
      de l’Assemblée générale, un examen global du Programme d’action en
      faveur des pays les moins avancés, conformément au paragraphe 114
      du Programme d’action.

  25.

      À la réunion spéciale de haut niveau du Conseil, tenue en avril
      2005 avec les institutions de Bretton Woods, l’OMC et la CNUCED,
      le Conseil s’est également préoccupé des pays les moins
      avancés/pays à faible revenu, et a encouragé une interaction entre
      le Programme d’action et la Conférence internationale sur le
      financement du développement.



* VII. Renforcement de la coopération du Conseil
avec la société civile et le secteur privé,
et rôle de ces derniers dans le développement*



  21.

      Les sommets et conférences se sont accordés à reconnaître le rôle
      de la société civile et du secteur privé dans la réalisation des
      objectifs de développement qu’ils ont fixés. Ce rôle est également
      souligné dans la Déclaration du Millénaire qui engage les
      gouvernements à « établir des partenariats solides avec le secteur
      privé et les organisations de la société civile en vue de
      promouvoir le développement et d’éliminer la pauvreté ». Ces
      dernières années, le Conseil économique et social et ses
      commissions techniques ont sensiblement intensifié la
      participation de la société civile, notamment celle
      d’organisations non gouvernementales (ONG), de fondations, de
      parlementaires et de pouvoirs publics locaux, ainsi que celle du
      secteur privé. La plus novatrice et la plus efficace des
      initiatives multipartites du Conseil est peut-être l’équipe
      spéciale sur les technologies de l’information et des
      communications. Des ONG et des entreprises ont également pris une
      part active aux réunions spéciales de haut niveau avec les
      institutions de Bretton Woods, l’OMS et la CNUCED. Préalablement à
      ces réunions ont eu lieu des auditions publiques afin de permettre
      aux États membres et aux autres parties prenantes d’avoir sur des
      questions cruciales, des entretiens avec les représentants de la
      société civile et du secteur privé. Ces initiatives ont enrichi
      les débats du Conseil et de ses organes subsidiaires.

  22.

      Aux échelons national et régional, les organisations de la société
      civile sont de plus en plus étroitement mêlées au processus de
      développement, notamment dans le cadre de programmes et de projets
      visant à l’élimination de la pauvreté. Dans le monde entier, les
      ONG se trouvent en première ligne pour fournir l’assistance
      humanitaire.

  23.

      La présence d’un secteur privé dynamique est essentielle à la mise
      en œuvre et au suivi des objectifs fixés lors des conférences et
      sommets. Les partenariats publics et privés constitués pour
      surmonter les obstacles au développement ne font que s’amplifier.
      Les sociétés du secteur privé sont aujourd’hui d’actifs
      partenaires en de nombreux endroits du monde en développement et
      dans tous les aspects du développement. Le système des Nations
      Unies s’emploie énergiquement à promouvoir le rôle du secteur
      privé. Sous l’égide du Pacte mondial des Nations Unies, a été
      convoqué le Sommet des champions du Pacte mondial au Siège de
      l’ONU à New York, le 24 juin 2004, auquel ont participé 500
      présidents directeurs généraux, des dirigeants gouvernementaux,
      des responsables de syndicat et de la société civile, sur le thème
      de la citoyenneté mondiale de l’entreprise. C’était la première
      réunion de ce type. Aux 10 principes adoptés sur le plan
      international par le Pacte est venu s’ajouter celui de la lutte
      contre la corruption.


i <#sdendnote1anc> Dans sa résolution 57/270 B du 23 juin 2003, 
l’Assemblée générale a prié chaque commission technique d’examiner ses 
méthodes de travail afin de mieux assurer l’application des textes issus 
des grandes conférences et réunions au sommet organisées par les Nations 
Unies, estimant qu’une approche uniforme n’est pas indispensable puisque 
chacune de ces commissions a un caractère qui lui est propre, tout en 
notant que des méthodes de travail modernes sont mieux à même de 
garantir l’examen des progrès accomplis dans l’application à tous les 
niveaux, compte tenu des progrès récemment accomplis à cet égard par 
certaines commissions, en particulier la Commission du développement 
durable; les commissions techniques et autres organes compétents du 
Conseil économique et social doivent faire rapport au Conseil sur le 
résultat de cet examen en 2005 au plus tard.

ii <#sdendnote2anc> Une réunion entre les présidents des commissions 
techniques est prévue pour le 1^er juillet 2005 et une réunion des 
présidents des commissions techniques avec le Bureau du Conseil est 
prévue pour le 7 juillet 2005.

iii <#sdendnote3anc> Au paragraphe 48 de sa résolution 57/270 B, 
l’Assemblée générale a invité les commissions techniques à examiner, 
lors de leurs délibérations, l’expérience acquise et les enseignements 
tirés par les fonds et programmes des Nations Unies dans l’application 
des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet 
organisées par les Nations Unies.

iv <#sdendnote4anc> Dans sa résolution 1998/46, le Conseil économique et 
social a invité les commissions régionales à participer plus activement 
à l’application, au niveau régional, des textes issus des grandes 
conférences et réunions au sommet organisées par les Nations Unies. Par 
sa résolution 57/270 B, l’Assemblée générale a invité les commissions 
régionales de l’Organisation des Nations Unies, agissant en 
collaboration avec d’autres organismes et mécanismes régionaux, selon 
qu’il conviendra, à prendre part, dans le cadre de leur mandat, à 
l’examen des progrès accomplis dans l’application et le suivi des textes 
issus des grandes conférences et réunions au sommet organisées par les 
Nations Unies et à apporter leur contribution aux délibérations du 
Conseil économique et social sur les thèmes intersectoriels à aborder 
lors du débat consacré aux questions de coordination à sa session de fond.


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United Nations

A/60/275
Distr.: General 19 August 2005 Original: English

General Assembly

Sixtieth session Item 48 of the provisional agenda* Integrated and 
coordinated implementation of and follow-up to the outcomes of the major 
United Nations conferences and summits in the economic, social and 
related fields

Updated report of the Secretary-General on the role of the Economic and 
Social Council in the integrated and coordinated implementation of the 
outcomes of and follow-up to major United Nations conferences and 
summits, in the light of General Assembly resolutions 50/227, 52/12 B 
and 57/270 B Note by the Secretary-General
The Secretary-General has the honour to transmit to the General Assembly 
his updated report on the role of the Economic and Social Council in the 
integrated and coordinated implementation of and follow-up to the 
outcomes of
the major United Nations conferences and summits, which was prepared in 
accordance with General Assembly resolution 57/270 B. The report, 
contained in document E/2005/61, was also considered by the Economic and 
Social Council at its substantive session of 2005.

* A/60/150.






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Francis F. MUGUET Ph.D 

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ENSTA   Paris, France
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"Knowledge Networks & Information Society" (KNIS)
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UNMSP project : http://www.unmsp.org
WTIS initiative: http://www.wtis.org
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