[WSIS CS-Plenary] 14.03.05 > cyber-dissident Zouhair Yahyaoui dies of heart attack - "cyberdissident" Zouhair Yahyaoui décède d'une crise cardiaque

president at isoc.ch president at isoc.ch
Mon Mar 14 14:51:00 GMT 2005


Courageous young cyber-dissident dies of heart attack Reporters Without
Borders offers its condolences to Zouhair Yahyaoui's family

Reporters Without Borders voiced its deep regret today at §the death of the
young Tunisian cyber-dissident, Zouhair Yahyaoui, 36, the founder and editor
of the online newspaper TUNeZINE, who died yesterday of a heart attack.

"We offer our condolences to the family and friends of Zouhair," the press
freedom organization said. "This young man was a courageous activist and
resolute defender of free expression in his country. He always fought for
the right to freely inform his fellow citizens. Even prison failed to
silence him.

"Tunisia has lost one of its most active supporters of the struggle for a
greater democracy. Zouhair had managed to open a breach in the tightly
controlled Tunisian Internet. His efforts were not in vain and it is now up
to us to continue the fight."

Yahyaoui woke yesterday with pains in his chest and died a few hours later
at the Habib Thameur hospital in Tunis. His funeral will take place today.
Reporters Without Borders immediately sent a representative to express its
condolences personally to the family.

Using the pseudonym "Ettounsi," which means Tunisian in Arabic, Yahyaoui
founded the website tunezine.com in July 2001 as a way to circulate
information about the situation of freedoms in Tunisia. He also posted
opposition statements on the site, and was the first to publish an open
letter to the president by Judge Mokhtar Yahyaoui criticising the judicial
system.

The Tunis appeal court sentenced him to two years in prison for
"disseminating inaccurate news" on 10 July 2002, a few weeks after
plain-clothes police arrested him in an Internet cafe. During interrogation
he was subjected twice to a form of torture in which the victim is made to
hang from his arms with his feet barely touching the ground. He received a
conditional release on 18 November 2003.

Source: http://www.rsf.org/article.php3?id_article=12852
Radionongrata.info
Stéphane koch

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Reporters sans frontières exprime ses condoléances à la famille de Zouhair
Yahyaoui

Le cyberdissident tunisien Zouhair Yahyaoui, fondateur et animateur du
journal en ligne TUNeZINE, est décédé d'une attaque cardiaque, le 13 mars en
fin de matinée.

"Nous exprimons nos condoléances à la famille et aux proches de Zouhair. Ce
jeune homme de 36 ans était un militant courageux et un défenseur acharné de
la liberté d'expression dans son pays. Il s'était toujours battu pour avoir
le droit d'informer librement ses concitoyens. Même la prison n'avait pas
réussi à le faire taire. La Tunisie perd aujourd'hui l'un de ses soutiens
les plus actifs à la lutte pour une plus grande démocratie. Zouhair était
parvenu à ouvrir une brèche dans l'Internet tunisien si étroitement
contrôlé. Ses efforts n'ont pas été vains et c'est à nous tous, désormais,
de poursuivre ce combat", a déclaré Reporters sans frontières.

Le 13 mars, Zouhair Yahyaoui s'est réveillé avec des douleurs à la poitrine.
Il est mort d'une crises cardiaque quelques heures plus tard à l'hôpital
Habib Thameur de Tunis. Ses funérailles auront lieu aujourd'hui. Reporters
sans frontières a immédiatement envoyé un représentant sur place pour
exprimer ses condoléances à la famille de Zouhair.

Zouhair Yahyaoui écrivait sous le pseudonyme "Ettounsi" qui signifie le
Tunisien en arabe. Il avait fondé le site tunezine.com en juillet 2001 pour
diffuser notamment des informations sur l'état des libertés en Tunisie. Il
publiait également en ligne des documents de l'opposition. Il avait été le
premier à diffuser la lettre dénonçant le système judiciaire du pays
adressée au président de la République par le juge Mokhtar Yahyaoui.

Le 10 juillet 2002, il avait été condamné, par la cour d'appel de Tunis, à
deux ans de prison pour "propagation de fausses nouvelles". Il avait été
arrêté, quelques semaines auparavant, par plusieurs policiers en civil dans
un cybercafé. Au cours de son interrogatoire, il avait subi trois séances de
"suspension", méthode de torture où la personne est suspendue par les bras,
avec les pieds touchant à peine le sol. Il avait bénéficié d'une libération
conditionnelle le 18 novembre 2003.

Source: http://www.rsf.org/article.php3?id_article=12848
Radionongrata.info
Stéphane koch




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